Les Chroniques des Légendes

11-12-2006 à 21:10:56
Prologue

Nous sommes en 235après le déluge. Les combattants aguerris du royaume de Denduron sont partis combattre de l’autre côté de la mer Transversale. En effet, après la mort du seigneur Cardillan, Interion, seigneur héritier de Denduron et chef des Spartans, décida de partir aider un ancien compagnon d’armes qui lui demandait de venir le soutenir sur les terres de l’Empire Avatar.
Pendant les mois où ils étaient partis batailler, la cité de Gorthmyr, soutenant les religions occultes prirent le pouvoir et rayèrent les centres de résistance à néant parmi ceux-ci, Denduron.
Dros Delnoch, seul point de passage entre les Empires Siranien et Ventrian, ne protesta pas, n’ayant pas le pouvoir de résister au pouvoir armé de Gorthmyr.
Prenant ainsi le parti Siranien, fermant les voies d’échanges avec la Ventria dû aux lois de Varghart –autoproclamé Empereur-, ils durent se livrer à des raids réguliers de la part des Ventrians.
Pendant ce temps, les royaumes elfes et nains fermèrent leurs frontières avec l’Empire Siranien. L’Empereur envoya des soldats les affronter mais aucun ne furent retrouvés…vivant du moins.
Le royaume de Dryon, bastion elfe de l’Empire fut désertée. Des corps de pillards voulant en profiter furent retrouvés, on ne sait comment, pendu en haut des tours… Plus personne ne s’en approchait. Les villes naines, Balgôn et de Dalgôn, furent épargnées grâce au soutien du puissant seigneur Abasdarhon de Landenadar, une puissante cité commerciale de l’Empire.
La montagne de Mirnâ, proche de la ville de Gorthmyr, était maintenant le lieu de culte des nécromanciens de Varghart. On disait que le cri des sacrifiés était entendu de la cité.
Jusqu’au jour où les Spartans revinrent…


Int~
11-12-2006 à 21:08:57
24 janvier de l’an 253

Le comte se leva et regarda par la fenêtre. Les soldats de l’armée Ventriane se trouvait partout sur les murailles de la forteresse…

« Dros Delnoch ne tiendra jamais… ! »

Il enfila son haume d’argent et sortit de la salle du conseil en courant, l’épée à la main. Les derniers survivants rentraient par la lourde porte de fer quand celle-ci se referma brutalement. On entendit plusieurs hommes agonisants de l’autre coté puis le silence…

Un cor résonna au loin, le comte se précipita sur les remparts. Il regarda par-dessus les créneaux pour apercevoir au loin plusieurs ombres. Bien qu’il fasse nuit on distinguait une masse de guerriers se rapprocher… L’armée Ventriane se replia hors de porté des dernières flèches qui leur tombaient dessus, pour se mettre plus loin en formation.

Un cri de guerre fit trembler les murs de la forteresse :

Spartans nous,
Jeunes nés,
Massacreurs,
A l’épée,
Vainqueur toujours !

Les nouveaux venus se ruèrent sur les rangs Ventrian dans une rage folle de berserk. On entendit les épées s’entrechoqués et la première ligne Ventriane s’effondrer.
Les défenseurs regardèrent les Ventrians se faire tailler en pièces. Après 2 heures de combat acharnés, les survivants Ventrians qui tentaient désespérément de fuir, mouraient, une flèche plantée dans le dos.

Finalement, un homme s’approcha des murs. Il était de grande taille, environ 1m90, et était vêtu d’une armure de plates en argent, mais sa tête était libre de tout casque ce qui laissait dévoiler des cheveux mi-long et blond. Une épée lourde était harnachée dans son dos à l’aide d’épaisse lanière de cuire et d’un fourreau en argent également reflétant sa finesse.

- Puis-je parler au comte de cette forteresse, si bien sur il est encore en vie…

Le comte descendit des remparts et sortit par les portes maintenant ouverts.

- Bonjour messire, puis-je me permettre de vous remercier de votre intervention sans laquelle nous étions perdues…
- Ce n’est rien, nous devons traverser la chaîne de Delnoch et je crois que comme vous le savez votre forteresse est le seul passage entre l’empire Siranien et Ventrian
- Vous êtes le bienvenu ici, entrez je vous en prie !
- Merci Comte…

Il s’en retourna vers ses hommes qui s’étaient avancés sans que quiconque ne le remarque.

- Vous avez entendus les gars ! Allez-y, ramassez les blessés et brûlez nos morts.

Environ cinq cents soldats rentrèrent par les portes avant de monter leurs tentes de façon expertes. Ils ramassèrent leurs blessés et les logèrent dans l’infirmerie montée en hâte au centre de la cours intérieure. Les morts furent allongés côte à côte… Neufs soldats Spartans uniquement avaient perdu la vie. Ils furent recouverts d’une bâche, attendant d’être ensevelis ou brûlés. Tour à tour, ils furent emmenés dans une tente pour être dévêtis de leur armure par certains de leurs compagnons.
Le Comte regardait le « campement » se développer au milieu de ses murs. Il se décida à aller établir le total des pertes subies par leur aide inattendue. Un homme d’age moyen, souffrant de multiples entailles donnait des ordres tout en marchant vers l’infirmerie. Le Comte le héla et s’approcha de l’homme.

- Je vous prie de m’excuser, mais qui êtes-vous donc ?
- Je me nomme Evangelion, Commandant en second des forces armées Spartanes.
- Spartanes ?
- Vous n’en avez jamais entendu parler ?! dit-il déconcerter.
- J’ai déjà entendu des histoires sur des guerriers légendaires qui…

Voyant l’expression changer sur le visage d’Evangelion, le Comte ouvrit grand les yeux, s’arrêta et regarda le Spartan continuer de quelques pas, s’arrêter et dire :

- Alors vous venez ?

Le Comte se ressaisit puis le rejoignit. Ils entrèrent dans l’infirmerie où plusieurs Spartans se faisaient bander bras et jambes. Evangelion salua par leur prénom chacun des soldats présents, s’empara d’un rouleau de lin blanc qu’il trempa dans l’onguent.

- Je peux vous aider ? s’empressa de demander le Comte.
- Merci de votre proposition, mais vous êtes Comte, je sais me débrouiller seul.

Il appliqua le tissu sur ses différentes blessures, il retira son plastron de plates et le Comte fut éblouit par le torse puissant du Spartan. De longues estafilades cicatrisées ornaient sa peau.

Cette homme a du vivre un tas conséquent de batailles… !

Le Comte regarda ensuite les épaules larges d’Evangelion, une ossature démesurée et une musculature surprenante.

- Evangelion, combien d’hommes avez-vous perdu ?
- Neufs… C’étaient de braves compagnons, ils étaient blessés et Interion leur avaient ordonnés de ne pas combattre…

Le Comte était navré de ces pertes, il salua le Spartan puis quitta l’infirmerie. Il réalisa enfin se qu’on venait de lui dire : Neufs hommes morts ! Ils ont vaincu environ cinq mille soldats en n’en perdant que neufs !!!
Il prit la route de la citadelle lorsque le Spartan blond qui s’était adressé à lui devant les portes de la forteresse vint à sa rencontre.

- Je me nomme Interion, Comte… ?
- Delnar. Je suis désolé pour vos neufs compagnons décédés.
- Ce n’étaient pas des pertes acceptables, surtout lorsque je leur avais ordonné de ne pas combattre.

Delnar vit une pointe de tristesse traverser le regard d’Interion. Ils continuèrent en direction de la citadelle quand un Spartan couru en direction du guerrier.

- Chef ! Chef ! Une bagarre vient d’avoir lieu, il y a trois corps étendus !
- Que veux-tu dire par là ?

L’homme haussa les épaules, Interion jura et courut voir ce qui se passait suivit de près par le Comte. Il y avait un attroupement et un homme était en son centre, trois corps déformés à ses pieds…

- Que s’est-il encore passé Shintarô ?
- Chef ! Expliquez leur, c’est trois là (Il désigna les corps d’un geste de main) se moquaient de mes manières et de ma façon de manger !
- Et ?

Shintarô baissa les yeux au sol. C’était un grand gaillard aux cheveux d’un noir de jais. Il était originaire de la forteresse de Kamigawa, l’endroit ou était soit disant entraînés les assassins. Il était d’ailleurs habileté à manier la dague et était plus souple que la majorité des Spartans hormis Interion.

- Ils m’ont provoqué et je me suis défendu…
- Ils sont encore en vie ?
- Je n’ai pas vérifié.

Interion s’agenouilla et sentit battre le pouls des soldats étendus. Delnar regarda ses hommes, le corps déformé puis s’adressa à l’intéressé :

- Que leur avez-vous fait messire…Shintarô ?

Ce dernier hocha la tête et dit :
- Je pense qu’ils ont la plupart de leurs os déboîtés.

Interion prit par la main le premier soldat, appuya son coude sur son épaule et tira d’un coup sec. Un craquement se fit entendre lorsque le bras se remit en place. La plupart des soldats du Comte détournèrent la tête quand Interion opéra de la même façon pour les autres corps.

- Comte Delnar, apportez vos trois à l’infirmerie et vérifiez qu’ils n’aient pas d’hémorragies internes. Cela pourrait les tuer.

Delnar donna ses ordres bien qu’il n’apprécia pas qu’on lui en donne. Ensuite il entraîna Interion par le bras de façon symbolique, sachant que cela ne servirait en rien si le Spartan ne voulait pas venir. Ils entrèrent dans la citadelle et montèrent plusieurs volées de marche menant à la grande salle. Les gardes ouvrirent la lourde porte en chêne et le Comte, suivit d’Interion, pénétra dans la pièce. Delnar proposa un siège au guerrier qui prit place.

- Messire Interion, peut-être nous avez-vous sauvé des envahisseurs Ventrians, mais je reste Comte de cette forteresse et je ne supporte pas que vous me donniez des ordres.

Interion le toisa d’un regard ironique…

- Je crois que vous ne vous rendez pas compte de qui je suis Delnar.
- Ne m’appelez pas de cette façon, vous me devez le respect !
- Nous sommes pourtant égaux…
- Vous racontez n’importe quoi, je suis Comte de Dros Delnoch et vous…chef d’une bande de mercenaires.

Le Comte de rendit compte de son erreur lorsqu’il prononça ses mots. Interion se leva brusquement renversant la chaise.

- Ne croyez pas que mes hommes se sont tués pour vous. Je n’accepterai pas que vous vous moquiez des soldats qui on laissé la vie pour vous « sauver ». Vous êtes entrain d’insulter les meilleurs guerriers de l’Empire.

Le Comte prit peur mais tenta de ne pas le monter.

- Vous voulez dire que vous n’êtes pas qu’un simple soldat ?
- Exactement.
- Et vous êtes alors ?
- Héritier légitime du royaume de Denduron.

A cette déclaration le Comte ne sut plus où il en était… Une poignée de soldats vient le secourir alors que sa forteresse est sur le point de tomber ; Neuf hommes sur cinq cents ont succombés contre cinq milliers de soldats ; Leur meneur est le seigneur héritier de Denduron, une ville en ruine depuis une décennie…

- Vous me dites que le chef de ces soldats Spartans est le seigneur de Denduron ? Cette ville est en ruine depuis une décennie !
- Connaissez-vous les circonstances de sa chute ?
- Bien sûr, lorsque l’Empereur actuel de Gorthmyr à asservit les royaumes de l’Empire Siranien. Le royaume, en l’absence de son seigneur, résista vaillamment pendant des jours… Quand finalement ils durent céder, les forces armées de Gorthmyr les achevèrent comme exemple pour les autres royaumes.
- Savez-vous qui était le seigneur de Denduron à cette époque ?
- Bien sur, Seigneur Cardillan est nommé comme l’un des plus brillants généraux de la guerre, affirma Delnar.
- Le Seigneur Cardillan mourut dans les mois précédent le soulèvement de Gorthmyr.
- Je n’en avais jamais entendu parler, paix à son âme.
- Et une chose qui n’a pas été indiquée dans les archives… Il créa les plus puissants combattants que le monde n’ait jamais connus…
- Vous êtes donc bel et bien des Spartans, je n’ai pas osé croire votre ami –Evangelion je pense- quand il me l’a annoncé.

Il marqua une longue pause, sous le regard lourd d’Interion. Il reprit :

- Pouvez-vous m’expliquer que signifie le terme « créer » que vous venez de dire…
- Il est difficile de croire que nous avons été créés mais c’est la vérité, malheureusement, un Spartan préférerait mourir que de révéler ce qu’on lui à fait subir.
- Je comprends. Mais expliquez-moi donc alors la raison de votre présence ici –en ce qui concerne votre titre, je vous crois.

Interion se leva et regarda par les hautes fenêtres qui éclairaient la pièce en journée. D’ici il voyait ses Spartans discuter et se reposer son les regards quelques peu inquiets des soldats de Delnoch. Le Comte le rejoignit et observa à son tour par la grande fenêtre.
Le guerrier commença :

- Sachez que pour commencer je connais le nom de tous mes hommes, ils sont pour moi comme des frères et des sœurs. Et oui, il existe dans mes rangs des Spartanes si je puis les appeler ainsi. Lors de la chute de Denduron, nous étions parti batailler de l’autre côté de la mer transversale. Nous avons guerroyé pendant des mois et finalement, victorieux, nous revînmes riches et honorés des dieux. Un spectacle de vives couleurs chaudes nous déchira lorsque nous y vîmes en son centre, Denduron.
« La cité était en proie aux flammes, je fit alors filer nos navires en toute hâte vers le royaume. Le temps était ensoleillé mais bientôt nous fûmes engloutis par des nuages de fumée. Nous débarquâmes les armes levées mais nous nous trouvâmes que des morts et des flammes.
« Nous avons enterré nos femmes, nos enfants, nos soldats, bien qu’ils n’étaient pas comme nous, ils méritaient d’avoir un enterrement digne de leur courage… Car j’appris que peux après la montée au pouvoir de Varghart.
« Après les dix jours de deuils nécessaires, nous rassemblâmes armes et provisions, et jurâmes sur l’âme de nos familles de les venger. Nous parcourûmes les cinquante lieues qui menaient à l’autel de Cardillan et je lui adressai une prière muette, lui demandant que faire. A cet instant je sus que je devais partir en quête du soi-disant Empereur.
- Et vous voila ici, maintenant vous devrez marchez plein est pour atteindre Gorthmyr. Vous y serez en quatre jours minimum, si vous marchez bien.
- Nous avons l’habitude.

Delnar quitta la fenêtre et appela quelqu’un par son nom. Après quelques minutes, un jeune homme d’environ trente ans pénétra par la grande porte. Il portait encore des marques du combat, le plastron salle et les cheveux gras. Malgré cela il émanait de lui une sorte de beauté. Il adressa un salut de la tête au Comte puis se tournant vers Interion, leva une main que le Spartan serra vivement.

- Interion, je vous présente Donovan, capitaine de la légion, un superbe meneur…
- Enchanté messire Donovan.
- Et voici Interion, seigneur du royaume de Denduron et leader des Spartans…
- Heureux de vous connaître seigneur Interion.

Donovan bien qu’il mesurait facile un mètre nonante se sentit minuscule face au gaillard de deux mètres qui se tenait devant lui.

- Donovan est le meilleur cavalier de la Dros, poursuivit Delnar, mais aussi le meilleur de mes stratèges.
- Cela est trop d’honneur, Comte.
- Je suis sûr que monsieur le Comte à raison, intervint Interion, tu m’a l’air fort et intelligent. Venez, trinquons à notre victoire !

Delnar ouvrit la marche et ils descendirent vers la cour intérieure de la forteresse. Interion les conduisit alors auprès de quelques Spartans, discutant autour d’un feu. Le soleil commençait à se coucher et les flammes prenaient de l’ampleur.
Les Spartans sourirent à leur chef et adressèrent un bref salut au Comte et à Donovan.
Ils turent leur conversation animée lorsqu’Interion prit la parole.

- Spartans, je vous présente le Comte Delnar et Donovan, capitaine de la légion de Delnoch. Et voici, mais meilleurs amis et mes meilleurs soldats : Shintarô, Evangelion, Laetitia, Rodrigo, Saralia et Nithramir...
- Heureux de pouvoir compter sur vous, Spartans.

Shintarô prit la parole :

- Au nom de tous les Spartans, Salutations et remerciements !

Le Comte et le Capitaine prirent place autour du feu et les discussions reprirent de bon train. Plus tard dans la soirée, Delnar prit congé pour prendre du repos et Donovan partit rejoindre ses hommes.

- Des gens fort sympathique, lâcha Rodrigo quand ils furent partit.
- Tout à fait d’accord, mais nous quitterons Dros Delnoch cette nuit.
- Déjà ?! Mais nous venons à peine d’arriver, chef.
- Ne profitons pas de leur hospitalité, ils viennent de gagner une bataille, nous devrons gagner la guerre.
- Je le sais bien mais je crois que les hommes voudraient passer la nuit ici. En sécurité…pour une fois.

Interion secoua la tête.

- Spartans, embarquez armes et matériels nous partons dans la nuit.
- Mais…
- C’est un ordre Spartan !

Int~
11-12-2006 à 21:10:56
25 janvier de l’an 253

- Je ne comprends toujours pas pourquoi ont a dû partir, on aurait pu, pour une fois, nous reposer.
- Je ne veux pas que la Dros soit mêlée au combat auquel nous allons participer.
- Pourquoi donc ?
- Ils ne font pas de poids face à Gorthmyr et ils auraient insisté pour nous accompagner.
- Nous ne pourrons pas non plus gagner, tu le sais bien.
- Je le sais Shintarô mais j’endosserais cette responsabilité, je sais que les Spartans sont prêt à mourir pour venger Cardillan mais je ne veux pas voir mourir d’autre soldats.
- Je vois.

Un éclaireur arriva en courant.

- Chef, des brigands droit devant, il se dirige vers nous… Il y avait deux éclaireurs dans la forêt. Je les ai abattus. Mais ils seront là dans moins de trois minutes !
- Combien sont-ils ?
- Environ trois cents…
- Trois cents brigands…hé bien, ils font les choses en grand c’est temps-ci ! Shintarô, dis aux hommes de se cacher dans les sous-bois, nous les abattrons de loin, laisser en une dizaine en vie pour connaître la raison de se déplacement en masse.

Shintarô partit en courant et les hommes s’organisèrent en silence – ils avaient appris à communiquer avec des signes – et bientôt on ne pouvait pas deviner qu’un groupe de cinq cents hommes se tenait là deux minutes plus tôt.

Un homme traversa la plaine en courant. Il n’avait pas l’air d’un brigand, mince, bien vêtu, une ceinture de couteaux de lancer et une sacoche. Interion fit signe de ne pas tirer. Soudain l’homme bifurqua et se dirigea à son tour vers les sous-bois…
Il fut amené à Interion quelques secondes plus tard.

- Qui êtes-vous ? demanda-t-il.
- Plus tard, que faisiez-vous à courir comme ça en terrain dégager. Nous avons faillit vous tuer. (Le visage de l’homme pâlit.)
- Je m’appel Sieben.

Interion hocha la tête mais la vue des bandits arrêta tous les chuchotements. Les bandits avançaient au milieu de la plaine, sur leurs gardes, en ligne. Interion fit quelques mouvements de la main et peu de temps après la première flèche atteint un homme en plein torse.
Une pluie de flèche s’écrasa alors sur les brigands en déroutes.

- Vous savez vous battre ? demanda Interion à son prisonnier. (Sieben acquiesça en silence.) Alors allons-y !

Interion dégaina sa longue épée avec un bruit métallique à glacer le sang et se jeta hors du couvert des arbres. Une centaine d’autres épées quittèrent leur fourreau dans un bruit synchronisé.
Les bandits se regroupèrent quand la pluie de flèche cessa pour faire fasse à la nouvelle menace. Ils n’eurent aucune chance…

Int~